« Prendre un dessert en plat principal, jouer aux batailles d’eau, découvrir la panthère rose… » C’est la liste de toutes les choses géniales à faire qu’un enfant de sept ans avait offert à sa maman dépressive, pour lui redonner le goût de vivre. Une liste qu’il a retrouvée une fois adulte. Ont alors ressurgis ces messages candides, ces petits bonheurs simples qu’il avait notés sur des post-it.
Imprégné de l’émotion et de la mélancolie liées aux souvenirs d’enfance, Toutes les choses géniales est un texte léger sur un sujet grave : le suicide. Sans pathos, la pièce raconte la perte d’un proche et invite chacun à questionner son rapport à la vie et à la mort ; tout est dit, avec humour et pudeur.
Au centre d’un cercle formé par le public, Didier Cousin porte brillamment le texte poignant de Duncan Macmillan ; il installe une telle relation intime avec les spectateurs qu’il les amène naturellement à participer. On sort du spectacle ému, réconforté et requinqué.