Une mobilité renouvelée pour le Pays de Valois
La mobilité englobe l’ensemble des solutions de transport qui permettent à chacun de se déplacer facilement et assure ainsi l’accès à l’emploi, à l’éducation et à bien d’autres services. Plusieurs acteurs sont impliqués dans la gestion des transports et chacun y joue un rôle spécifique. En effet, la Région des Hauts-de-France gère les bus interurbains, deux lignes de TER et l’ensemble du transport scolaire, tandis qu’Île-de-France Mobilités supervise les trains Transilien. Quant à la communauté de communes, elle gère pour l’instant le réseau urbain de Crépy-en-Valois, composé de deux lignes de bus.
La mobilité est un enjeu essentiel dans l’intégration sociale et le développement économique des territoires. Nous aimons à la communauté de communes parler des mobilités, car notre ambition est aussi de travailler à amener au plus près des habitants des services. C’est un facteur important en termes d’attractivité mais aussi un service indispensable pour les habitants. Si la voiture reste souvent indispensable dans un territoire rural comme le nôtre, nous devons repenser nos mobilités, qu’elles soient du quotidien, économique (plus de 70 % d’entre vous travaillent en dehors du territoire) ou encore touristique. Depuis la prise de compétence en 2021 et grâce au Plan de Mobilité Simplifié à venir, nous allons pouvoir, dès 2025, nous inscrire dans une programmation pluriannuelle d’actions visant à développer et à améliorer l’offre sur notre territoire.
Depuis le 1er juillet 2021, la Communauté de Communes du Pays de Valois a pris en charge la compétence Mobilité.
Sa mission : améliorer l’offre de transports publics et développer des solutions de mobilité adaptées à tous, y compris dans les zones rurales. Pour structurer cette démarche, un Plan de Mobilité Simplifié (PdMS) a été lancé fin 2022. Ce plan sur 10 ans, conçu en accord avec la Loi d’Orientation des Mobilités, vise à couvrir l’ensemble du territoire et à répondre aux besoins de tous les usagers, tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre.
L’élaboration du PdMS a nécessité un travail important, mené en trois phases : un diagnostic des pratiques de mobilité, l’élaboration de scénarii répondant aux enjeux identifiés et un plan d’actions concret pour guider les futures initiatives. Ce projet collaboratif a impliqué les élus, les partenaires institutionnels, ainsi que les acteurs économiques et la société civile. C’est à travers des ateliers, des entretiens et une consultation publique que chacun a pu contribuer au projet qui reflète les besoins et les ambitions du territoire. Celui-ci a ainsi été approuvé par les élus lors du Conseil communautaire du 4 juillet dernier.
Six enjeux essentiels
Le PdMS du Pays de Valois met en avant six enjeux majeurs.
Le premier concerne les solutions de mobilité pour faciliter l’accès à l’emploi, à la formation et à l’enseignement. Cela inclut l’évolution du réseau de transports urbains pour accéder aux zones d’activité de la communauté de communes ou aux gares, le transport à la demande et l’organisation du covoiturage. Par exemple, le réseau de transports urbains pourra être renforcé et étendu à d’autres communes du territoire.
Le deuxième enjeu vise à améliorer les connexions avec les territoires voisins en renforçant l’intermodalité. Des pôles d’échange multimodaux seront aménagés autour des gares, et des aires de mobilité verront le jour dans les bourgs-relais. Des études sont en cours pour optimiser ces infrastructures, avec dans un premier temps la réalisation du Pôle d’Échanges Multimodal (PEM) de Crépy-en-Valois.
Le vélo occupe une place centrale dans le troisième enjeu, qui prévoit de le transformer en un outil clé pour la mobilité durable. Terme qui désigne les modes de transport ayant un faible impact sur l’environnement (le vélo, la marche, les trottinettes, etc.). Le PdMS prévoit le déploiement d’itinéraires cyclables, et des services dédiés au vélo seront mis en place, en coordination avec les actions d’intermodalité déjà prévues.
Le quatrième enjeu porte sur la réorganisation de l’espace public pour mieux équilibrer la circulation entre voitures, poids lourds et modes actifs (vélos, piétons, etc.). L’objectif est d’améliorer la qualité de vie en apaisant la circulation dans les centres-villes et centres-bourgs.
L’enjeu suivant vise à renforcer les services locaux dans les bourgs-relais et à développer des services itinérants dans les villages. Par exemple, des services itinérants pourront être développés dans le domaine de la santé.
Le dernier enjeu concerne le soutien de l’intégration socio-professionnelle des publics vulnérables ou éloignés de l’emploi, en développant des solutions de mobilité solidaire et en sensibilisant les entreprises à la mobilité durable, avec un accent sur le covoiturage.
Retrouvez ces six enjeux et leurs actions qui vous sont présentés dans le cadre d’une concertation publique qui se déroule jusqu’au 3 novembre. En tant qu’habitants et usagers du Pays de Valois, vous êtes les premiers concernés !
Participez et faites entendre votre voix sur l’avenir de la mobilité dans votre territoire !
Des actions concrètes dès 2025
Les trois années de travail consacrées à l’élaboration du Plan de Mobilité Simplifié (PdMS) ont permis de définir des actions dont certaines seront mises en œuvre dès 2025. Parmi les priorités, le réseau de transports urbains sera renouvelé et ajusté pour mieux répondre aux besoins des usagers, avec un accent particulier sur l’accès aux zones d’activités et les liaisons vers les gares. Un service desservant les communes de Nanteuil-le-Haudouin, Le Plessis-Belleville, Lagny-le-Sec et Silly-le-Long sera mis en place, avec des navettes reliant les zones d’emploi, les gares et les lieux d’habitat.
En parallèle, une étude d’intermodalité sera menée pour optimiser les pôles d’échanges multimodaux, notamment autour des gares de Nanteuil-le-Haudouin et Le Plessis-Belleville. L’idée étant de faire cohabiter les modes doux tels que le vélo, avec le car, le train et la voiture. L’amélioration de la desserte de la Voie verte de Pierrefonds depuis Morienval sera elle aussi prioritaire, dans le cadre du développement d’un réseau d’itinéraires cyclables utilitaires et touristiques. Ce réseau a pour objectif de renforcer l’usage du vélo, tant pour les déplacements quotidiens que pour le tourisme local, en valorisant des infrastructures existantes.
La mobilité englobe l’ensemble des solutions de transport qui permettent à chacun de se déplacer facilement et assure ainsi l’accès à l’emploi, à l’éducation et à bien d’autres services. Plusieurs acteurs sont impliqués dans la gestion des transports et chacun y joue un rôle spécifique. En effet, la Région des Hauts-de-France gère les bus interurbains, deux lignes de TER et l’ensemble du transport scolaire, tandis qu’Île-de-France Mobilités supervise les trains Transilien. Quant à la communauté de communes, elle gère pour l’instant le réseau urbain de Crépy-en-Valois, composé de deux lignes de bus.